Une équipe de scientifiques de l’Institut de Psychologie de l’Académie Polonaise des Sciences (PAN) a mené une étude pour analyser les effets psychologiques de la pandémie COVID-19.

L’équipe dirigée par le Dr Łukasz Okruszek énumère la peur et la solitude causées par la quarantaine parmi les effets psychologiques les plus graves de la pandémie de COVID-19.

L’étude a été menée à deux semaines d’intervalle, à partir du 15 mars. Il s’est avéré que les personnes interrogées craignaient le plus une crise des soins de santé, et le moins l’isolement. La crainte de leur propre santé est plus élevée chez les personnes qui ont volontairement appliqué la recommandation d’un isolement strict – informe l’Académie Polonaise des Sciences.

Les personnes qui, au début de l’épidémie, étaient caractérisées par une plus grande intensité d’anxiété et de dépression sont particulièrement vulnérables aux effets psychologiques négatifs de la pandémie. Un tel état peut être associé à des craintes accrues de la pandémie de COVID-19, ainsi qu’à l’aggravation des symptômes d’altération du bien-être mental. Les inquiétudes concernant la pandémie et ses effets au début d’une urgence épidémiologique peuvent être associées à un sentiment croissant de solitude.

L’étude a été menée avec la participation de personnes âgées de 18 à 35 ans dans le cadre du projet « La solitude ».