Des chercheurs de l’Université de Gdansk ont démontré sur un modèle animal l’efficacité de la génistéine dans la maladie de Huntington. Les résultats ont été publiés dans la revue Autophagy, rapporte l’université.
La génistéine est un composé chimique du groupe des flavonoïdes que l’on trouve dans les fèves. Le traitement à la génistéine stimule le processus d’autophagie dans le cerveau des souris, entraînant une correction des symptômes de la maladie de Huntington, ce qui suggère que ce composé pourrait être considéré comme un médicament potentiel. La maladie de Huntington est une maladie génétique qui provoque une dégénérescence progressive des cellules cérébrales, entraînant des troubles moteurs et cognitifs.
Combinés à un rapport indiquant qu’une autophagie déficiente pourrait être une cause majeure des changements neurodégénératifs, ces résultats suggèrent une voie pour développer des approches thérapeutiques efficaces pour diverses maladies neurodégénératives en testant des composés (ou éventuellement des combinaisons de composés) capables de stimuler l’autophagie et/ou de débloquer ce processus.
Pour en savoir plus : https://ug.edu.pl/news/pl/6112/publikacja-zespolu-prof-grzegorza-wegrzyna-w-prestizowym-czasopismie