Des chercheurs de l’Université Jagellonne de Cracovie, dans le cadre d’un projet de recherche interdisciplinaire intitulé « Neurosmog », tentent de répondre à la question de savoir comment le smog affecte le développement du cerveau des enfants.
Selon l’Université Jagellonne, des recherches scientifiques montrent que les femmes enceintes qui respirent de l’air pollué donnent naissance à des enfants de poids inférieur et probablement plus susceptibles de souffrir de troubles du développement neurologique, c’est-à-dire de TDAH.
Les scientifiques polonais ont l’intention de confirmer l’hypothèse sur la relation entre l’inhalation de polluants par une femme enceinte et l’enfant lui-même, et les troubles de contrôle de soi qui en découlent et la tendance à un comportement impulsif.
Les scientifiques veulent non seulement confirmer le rôle du smog dans la formation du TDAH, mais aussi comprendre les mécanismes qui sous-tendent ce phénomène et déterminer quelles voies nerveuses spécifiques ou quelles parties du cerveau en développement sont endommagées par la pollution atmosphérique. L’étude sera menée auprès de 800 enfants âgés de 10 à 13 ans.