Les villes mal conçues contribuent au changement climatique tout en étant particulièrement vulnérables à la crise climatique. Après 2040, la mortalité à Varsovie augmentera de plus de 225 % par rapport à l’année en cours, préviennent les membres du groupe consultatif sur la crise climatique auprès du président de l’Académie Polonaise des Sciences (PAN) dans une nouvelle communication.

Au niveau mondial, les villes représentent 60 à 70 % de la consommation d’énergie et 75 % des émissions de carbone. Ce sont également des zones extrêmement vulnérables aux effets du changement climatique, en raison de la densité de la population et des infrastructures. L’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les fortes précipitations, les tempêtes violentes ou les vents d’ouragan, peut entraîner des pertes matérielles importantes et des menaces directes et indirectes pour la vie et la santé humaines et la stabilité socio-économique, écrivent les scientifiques polonais.

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https://informacje.pan.pl/images/2021/komunikat_4_zespolu_ds_kryzysu_kliamtycznego_pan.pdf