Des scientifiques de l’Université de Silésie ont conçu et breveté de nouveaux dérivés de la quinoléine

04.02.2021

Des scientifiques de l’Université de Silésie ont conçu de nouveaux dérivés de la quinoléine. Leur solution sera principalement utilisée pour créer des colorants fluorescents servant à détecter les ions de métaux lourds dans les cellules humaines et animales. L’invention est protégée par un brevet.

Les dérivés de la quinoléine sont utiles, entre autres, pour concevoir des médicaments ayant des propriétés antibactériennes, antifongiques, antipaludiques et anticancéreuses. Ils peuvent également être utilisés comme capteurs fluorescents dans le diagnostic du cancer et la détection des ions de divers éléments. Grâce à eux, il est possible d’évaluer, entre autres, la taille ou la localisation d’une tumeur cancéreuse ou de déterminer la concentration de métaux lourds dans les cellules.  

Les changements dans le niveau et la distribution des ions de zinc, de fer ou de cuivre sont liés à l’évolution de la maladie d’Alzheimer. Les composés qui présentent une fluorescence en raison de la liaison de ces ions peuvent être utilisés pour diagnostiquer la maladie et suivre l’évolution du traitement, peut-on lire sur le site web de l’université.


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