Le professeur Krzysztof Grzymajło du Département de Biochimie et de Biologie Moléculaire de l’Université des Sciences de l’Environnement et de la Vie à Wrocław étudiera la relation entre l’hôte, l’agent pathogène et le microbiome de l’hôte dans les premiers stades de l’infection par Salmonella. Pour son projet, il a obtenu plus de 3 millions d’euros du programme Sonata Bis 10 du Centre National des Sciences.

Les recherches seront menées sur trois modèles : des lignées cellulaires simples, des organoïdes et un modèle animal. Les organoïdes sont des structures tridimensionnelles qui simulent la structure de l’intestin – l’habitat naturel du microbiome intestinal. La recherche peut devenir un point de départ pour des travaux sur les pré et probiotiques visant à renforcer le microbiome de l’hôte afin qu’il protège contre les infections.

Les salmonelles sont responsables d’infections chez près de 200 millions de personnes par an. Dans les pays en développement, ils sont responsables d’un pourcentage élevé de décès d’enfants dus à la déshydratation causée par la diarrhée. Dans la seule Union Européenne, les pertes causées par la salmonellose sont estimées à près de 3 milliards d’euros par an, rapporte l’université.

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