Selon les dernières recherches menées par des scientifiques de l’Institut International de Biologie Moléculaire et Cellulaire (MIBMiK) de Varsovie, les exophores dérivés des muscles favorisent la capacité de reproduction. Jusqu’à présent, on pensait que les exophores, qui sont de grandes vésicules formées dans les cellules musculaires, ne s’occupaient que de l’excrétion vers l’extérieur des protéines endommagées et toxiques. Les scientifiques ont maintenant prouvé qu’ils participent également au processus de reproduction, rapporte l’Académie Polonaise des Sciences (PAN).
Des scientifiques polonais ont émis l’hypothèse que la formation de grandes vésicules pour éliminer uniquement les composants cellulaires indésirables pourrait ne pas être la fonction première des exophytes. L’équipe du MIBMiK, ainsi que des collaborateurs de l’Institut International des Mécanismes et des Machines Moléculaires de l’Académie Polonaise des Sciences, de l’Institut de Biochimie et de Biophysique de l’Académie Polonaise des Sciences et de l’Institut de Biologie Expérimentale de l’Académie Polonaise des Sciences, ont découvert que les cellules musculaires des vers peuvent également produire des exophores.
Cette recherche révolutionnaire fait l’objet de l’article de couverture du numéro d’août d' »EMBO Reports » et de la section « News & Views » :