Sur les pages de la revue « Nature » ont été publiés les résultats d’une étude internationale à laquelle ont participé des scientifiques polonais de l’Université de Médecine de Bialystok (UMB). Ils ont indiqué quels facteurs génétiques peuvent affecter la sévérité de la maladie du COVID-19.
Le docteur Karolina Chwiałkowska, chercheuse du Centre de Bioinformatique et d’Analyse des Données de l’UMB, et Alexander Teumer du Département de Médecine des Populations et de Prévention des Maladies de Civilisation de l’UMB, ainsi que près de 3 500 scientifiques de plus de 1 200 unités scientifiques et cliniques du monde entier, ont mené l’étude de mars 2020 pour répondre à la question : Quels facteurs génétiques peuvent influencer le fait que certains patients atteints de COVID-19 développent une maladie grave, potentiellement mortelle, nécessitant une hospitalisation, alors que d’autres ne présentent que des symptômes légers, voire aucun symptôme de la maladie ?
Le projet COVID-19 Host Genomics Initiative a mis en évidence trois variantes génétiques, FOXP4, DPP9 et TYK2, qui influencent la réponse du système immunitaire à l’infection par le SRAS-CoV-2, et a confirmé que le tabagisme et le surpoids jouent un rôle.
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