Le professeur Hazem M. Kalaji de l’Institut de Biologie de l’Université des Sciences de la Vie de Varsovie (SGGW), travaille à la mise au point d’un système de rétroaction biologique permettant l’identification précoce des carences minérales chez les plantes.
La SGGW souligne qu’il s’agit d’une véritable révolution dans l’agriculture et l’horticulture. L’avantage de ce système par rapport à d’autres systèmes similaires est que les signaux reçus indiquent les besoins en minéraux des plantes bien avant que ces carences ne soient visibles à l’œil nu.
Grâce aux progrès des techniques de recherche et à la possibilité d’effectuer des mesures non invasives, telles que les signaux de fluorescence de la chlorophylle, nous pouvons obtenir d’énormes quantités de données sur les plantes. Ces données, qui fournissent des informations sur la santé et l’état physiologique des plantes, sont extrêmement précieuses pour les outils utilisant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, rapporte SGGW.
Le système de diagnostic des carences minérales des plantes cultivées peut être installé de manière permanente, par exemple dans des serres, ou monté sur des appareils mobiles et des machines.