Des scientifiques de l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’Université Jagellonne (UJ) de Cracovie, en Pologne, ainsi que 17 partenaires européens du projet Better-B, travailleront au rétablissement de l’harmonie et de l’équilibre dans l’élevage des abeilles. Le projet a reçu un financement de 6,3 millions d’euros de l’Union Européenne, du Royaume-Uni et de la Suisse.
Le consortium Better-B est composé de 18 partenaires de 14 pays et est coordonné par le professeur Dirk de Graaf de l’Université de Gand.
Les partenaires du consortium sont convaincus que la voie de l’harmonie et de l’équilibre est tracée par ce que l’on appelle les colonies darwiniennes, des colonies abandonnées ou férales qui ont survécu dans la nature ou qui ont été sélectionnées sur la base d’une évaluation de leur état.
Toutefois, ces colonies d’abeilles sont généralement dépourvues de nombreuses caractéristiques bénéfiques qui sont importantes dans l’apiculture moderne. L’approche des scientifiques du projet Better-B consiste à essayer de comprendre les processus et les mécanismes qui régissent le fonctionnement des colonies darwiniennes résilientes dans la nature et à les mettre en œuvre dans les pratiques apicoles modernes en utilisant, dans la mesure du possible, les avantages des technologies avancées, rapporte l’UJ.