Des scientifiques polonais et canadiens ont découvert un nouveau gène dont les mutations entraînent un risque élevé de cancer du sein. L’équipe de recherche internationale était dirigée par le professeur Cezary Cybulski, généticien du Département de Génétique et de Pathomorphologie de l’Université de Médecine de Poméranie (PUM) et Mohammad Akbari de l’université de Toronto.
La détection de la mutation ATRIP récurrente (fondatrice) en Pologne permet d’utiliser un test simple et peu coûteux pour détecter cette mutation. Selon les chercheurs du PUM, dans le courant de l’année, les patientes pourront vérifier lors des tests de diagnostic s’ils sont porteurs du gène ATRIP muté.
En cas de résultat positif, les recommandations incluront, entre autres, des examens plus fréquents et une mammographie à partir de 35 ans. Comme le cancer des femmes porteuses de la mutation ATRIP présente une altération de la réparation de l’ADN par recombinaison homologue, il est probable que les patientes répondent bien au traitement par chimiothérapie (cisplatine, inhibiteurs de PARP, par exemple) », lit-on sur medonet.pl.
Pour en savoir plus : https://www.medonet.pl/choroby-od-a-do-z/choroby-nowotworowe,przelomowe-odkrycie-polakow–pozwoli-wykryc-ryzyko-zachorowania-na-nowotwor,artykul,73983482.html