Le groupe de recherche sur le graphène en paillettes de l’Institut de Microélectronique et de Photonique du Réseasu de Recherche Lukasiewicz (IMiF) a créé une marque de matériaux liés au graphène en paillettes appelée G-Flake.

Le graphène sur lequel les scientifiques du Réseau de Recherche Lukasiewicz travaillent actuellement est fondamentalement différent du graphène dont on parlait beaucoup il y a quelques années, souligne le Réseau de Recherche Lukasiewicz IMiF.

Le graphène épitaxial est créé par des procédés chimiques qui permettent de « décoller » des couches individuelles de graphite, le matériau à partir duquel le graphène épitaxial est formé. Le graphène épitaxial est le plus souvent créé en déposant des atomes de carbone en phase gazeuse sur un substrat convenablement préparé, tel que le cuivre ou le carbure de silicium.

– Nous sommes en mesure de créer différentes formes de ces matériaux, notamment l’oxyde de graphène, l’oxyde de graphène réduit, la pâte d’oxyde de graphène et ce que l’on appelle le papier graphène », a déclaré le docteur Adrian Chlanda, chef du groupe de recherche sur le graphène en flocons au Réseau de Recherche Łukasiewicz – IMiF.

L’application de cette technologie est possible dans de très nombreux domaines. Il peut s’agir de l’industrie de la défense, de l’industrie médicale ou de l’industrie automobile. Des travaux sont actuellement en cours pour utiliser le graphène lamellaire pour le stockage de l’énergie, ou comme couche barrière pour les réservoirs d’hydrogène.